Acteurs indispensables dans le monde rural, 3 200 associations locales composent le réseau de l’Aide à Domicile en Milieu Rural, dont 21 dans l’Ain.
En préambule de l’assemblée générale de l’ADMR des 2 Vallées, le président Gérard Toinard tenait à accueillir les 39 salariés et les 16 bénévoles, maillons complémentaires de cette véritable entreprise. En effet, en 2017, 381 personnes ont bénéficié de 31 645 heures d’intervention, soit 9 % de plus que l’année précédente. Si les seniors constituent le public majoritairement concerné, l’ADMR intervient aussi pour les familles, les personnes accidentées, handicapées, les soins à domiciles et pour toute personne souhaitant se facilite la vie. 7 823 repas ont ainsi été livrés sur l’année écoulée, et 37 téléassistances ont été installées. Un programme d’animations se poursuit aussi sur tout le territoire, visant à redonner du lien social et combattre l’isolement.
Gérard Toinard citait et remerciait aussi l’échelon départemental, pour son appui technique et son aide précieuse dans tous les domaines de la gestion de la structure.
« Donner et recevoir »
Le recrutement de nouveaux bénévoles est une des orientations de l’association, il laissait ensuite Anne-Marie Cotton, responsable de la formation, intervenir sur le thème « Vivre son bénévolat ». Cette dernière rappelait le principe de l’origine de l’ADMR, il y a plus de 70 ans : « apporter une aide aux familles sans se substituer à elles et créer de l’emploi : par les familles et pour les familles ». Le défi d’hier se poursuit donc aujourd’hui : le bénévole qui s’engage s’inscrit donc dans une relation avec les autres, fait preuve d’altruisme et donne un sens plus humaniste à sa vie. Selon ses attentes, il peut alors exercer des fonctions d’animation ou être administrateur, être en contact avec le public, les salariés ou les partenaires extérieurs, voire changer de rôle pour entretenir motivations individuelle et collective.
Un bénéficiaire tenait alors à s’exprimer pour remercier « l’action magnifique de l’ADMR : c’est unique ; mais, le bénévolat, on le comprend trop tard, quand on en a besoin ». La conclusion revenait à Alain Chapuis, conseiller départemental : « soyez fiers de ce que vous faites ! ».
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