On distille toujours à Drom : notre correspondant sur place nous confirme que l’alambic s’est remis en service encore cette année. Dans le froid du matin, il alors faisait bon se regrouper autour du foyer, mais attention : avec ses chaudrons de cuivre, l’alchimiste doit développer toute sa science pour travailler le marc, en tirer la quintessence dans des vapeurs chargées d’arôme et arriver à voir couler le précieux breuvage au « tzé » après un voyage dans le serpentin. Si cette activité appartient au patrimoine local et relève du plaisir de toujours créer un produit naturel issu du terroir, elle est aussi l’occasion d’un moment convivial et authentique. On n’oublie alors pas d’introduire quelques saucissons dans le marc pour les déguster bien chauds. Tohé et Nélio sont ainsi venus partager le casse-croûte avec leur grand-père et découvrir cet étrange laboratoire.
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