Dérèglement climatique : vers une remise en service des ports de Drom ?

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Lors des inondations de 1840, quatre ports ont été « aménagés » pour circuler dans le village.
Certains nouveaux habitants semblent vouloir prendre leurs précautions . . . 

   Les 30 octobre et 1er novembre 1840, lors de pluies torrentielles, une partie du village disparaissait sous l’eau : on inventa alors des bateaux à l’aide de couvertes de chars sur des cuviers pour circuler et sauver les marchandises en péril.

Un peu d’histoire . . .

   Le 19 novembre, les « autorités départementales » fournirent cinq barques, puis encore quatre autres un peu plus tard. Quatre « ports » furent alors établis aux quatre coins du village : les ports Blanchet, Fleury, Caillat et du Carre. Après une baisse de 1,60 mètre du 1er au 13 décembre, puis un grand froid, l’eau disparut ensuite sous une couche de glace de 15 à 20 centimètres d’épaisseur et l’on put de nouveau circuler à pied. Mais il fallut attendre début février 1841 pour revoir la terre ferme.

   Lors de la mise en place de la dénomination des voies de la commune, en 2006, il a été souhaité conserver des traces de cet épisode : deux rues rappellent donc cette aventure du XIXe siècle.

Des nouvelles mobilités ?

   Il convenait de rappeler ce souvenir : en effet, il semble que certains habitants récemment établis à Drom prennent ces appellations à la lettre et s’inquiètent outre mesure.  Ainsi, on a pu voir dernièrement un voilier au bout du Port Caillat et un petit bateau à moteur au Port Fleury, qui, après investigations par notre envoyé spécial, s’avèrent appartenir à Messieurs Toma, Dromnier depuis deux ans, et Janaudy, établi dans la vallée depuis deux mois.

Tout s’explique !

   Une enquête plus poussée a permis d’en savoir un peu plus : Emmanuel Toma, est un adepte de la voile et nourri même certains projets de voyages. Son nouveau vaisseau était simplement stationné chez un copain et vient de repartir vers un (vrai) port fluvial. Jean-Pierre Janaudy, quant à lui, est un  Aindinois expatrié en région parisienne pendant quelques décennies, qui aime s’adonner à la pêche sur la rivière d’Ain.

Emmanuel veut mettre les voiles !

Un voilier au Port Caillat . . .
. . . et un bateau de pêche au Port Fleury !

 

Les inondations de 1840

(d’après Hector Caillat)

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