Jean Luc Abbes, hypnothérapeute : la bienveillance et la sérénité pour le mieux-être 

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Jean-Luc reçoit ses clients à Bourg, rue de Montholon

Vivant à Drom depuis un an où sa compagne a intégré la maison familiale, Jean Luc explore l’inconscient pour soigner les maux.
Rencontre, découverte et explications.

   D’abord militaire pendant une quinzaine d’années, technicien dans l’armement (du pistolet au canon), Jean Luc indique, après une reconversion dans l’automatisme et l’informatique industrielle, avoir “fait dix métiers“, principalement dans la technique, la vente, mais aussi la formation : “à chaque fois, ça a été un concours de circonstances !“.

Des concours de circonstances

   Suite à un problème de santé, il suit une séance d’hypnose “elle n’a pas été concluante, mais a éveillé mon intérêt !“, alors il rencontre un hypnothérapeute qui décèle en lui des dispositions pour ce domaine. L’ancien militaire n’imagine même pas qu’il est fait pour œuvrer dans la bienveillance, la cohésion, l’interactivité, mais, par “une conjonction de tous les événements ” (familial, professionnel, santé), il commence une formation deux mois plus tard, en avril 2018, et ouvre son cabinet mi septembre de la même année dans le réseau Hypnosérénité, qui regroupe 18 professionnels en France. Maîtrisant tout le panel de l’hypnose, il devient d’ailleurs responsable du sud du pays pour ce réseau.

Mais qu’est ce que l’hypnose ?

   “L’hypnose a disparu au début du XXe siècle, avec l’arrivée de l’anesthésie : avant, on opérait sous hypnose et on la redécouvre maintenant : c’est un gain de temps”. La séance commence par un rapide échange, une discussion pour cerner le client, comprendre sa situation, son vécu, son besoin. Puis commence l’hypnose, sorte de relaxation destinée à atteindre un état modifié de conscience, entre sommeil et éveil, où le thérapeute détourne le conscient pour s’adresser à l’inconscient, qui mémorise ce qu’on lui dit ; il lui envoie des suggestions relatives au problème cerné, avant un retour à l’état d’éveil. Le changement est alors définitif, “pas comme dans les spectacles d’hypnose, plus spectaculaires, mais dont les effets durent une à deux heures“. En une séance, voire deux, Jean-Luc enlève le négatif, puis la séance suivante est destinée à renforcer,  à recharger en positif.

   Alors, dans son cabinet, le thérapeute traite l’angoisse, les peurs, les phobies, le stress, les addictions, qu’il remplace par la confiance en soi. Il accompagne des personnes souhaitant perdre du poids, ou soumises à de dures épreuves de la vie ou encore des clientes qu’il prépare à un accouchement sans douleur. Il aide à la préparation mentale de sportifs de haut niveau, de gendarmes, de militaires.

Des projets à Drom

   Ce papa de trois garçons projette de diversifier et compléter son activité. Il souhaite en effet mettre en place un centre pour l’arrêt du tabac, et proposer des formations à l’hypnose pour étoffer le réseau hypnosérénité, “il y a de la demande, et le réseau s’occupe de la formation et de l’accompagnement pendant cinq ans“.    L’objectif étant, à terme, de transférer progressivement son activité à Drom, desservant ainsi les bassins de vie de Bourg et d’Oyonnax.

 

Les diplômes de Jean-Luc, affichés dans son cabinet

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