En effet, les élus communautaires ont été raisonnables sur leurs indemnités : la réglementation en vigueur autorisait des plafonds bien supérieurs pour une communauté de cette taille.
Ainsi, la nouvelle agglomération met en place son organisation. Parmi les premières décisions nécessaires à son fonctionnement est donc inscrite la question des indemnités aux élus (comme dans toute collectivité, mais aussi toute structure de coopération intercommunale).
La presse départementale en rapporte les détails : une enveloppe annuelle de 546 306 € pour l’année, répartie entre les 119 délégués communautaires, soit 10 à 12 % de moins que le montant total alloué dans les sept communautés et les deux syndicats gérant antérieurement ce territoire.
La moyenne s’établit donc à 382 € brut mensuels par élu, sachant toutefois que 92 d’entre eux ne percevront que 76 € ; soit un montant moyen de 1 427 €, pour les 27 membres du bureau.
Mais, dans la configuration précédente, elle était de 236 € mensuels par élu, ou plutôt 852 € pour la soixantaine de membres des exécutifs, puisque, sur les 217 élus communautaires d’alors, environ 157 ne devaient percevoir aucune indemnité.
On peut donc noter :
Une baisse de 45 % du nombre de représentants travaillant à l’administration de ce territoire
Une hausse moyenne de 62 % de leur indemnité
Une hausse réelle de 67 % des indemnités des présidents, vice-présidents et conseillers délégués
. . . par le simple fait que les indemnités des élus ne sont pas proportionnelles à la quantité de travail qu’ils fournissent, mais à la taille de la population qu’ils administrent.
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