Les prévisions météo étaient incertaines, mais « on a programmé la pluie le jeudi et le lundi pour être tranquilles le week-end« , nous assurent les dirigeants du « CROP », Collectif Revermont Objectif Photo.
Environ 1 200 visiteurs
Pari gagné : après un démarrage timide le samedi, le public a envahi les rues sans discontinuer jusqu’au dimanche soir. Et chacun est reparti émerveillé : sur un périmètre légèrement plus restreint, ce sont 20 expositions qui étaient disséminées dans des lieux divers et souvent inattendus. Pour agrémenter leur parcours de l’un à l’autre, accompagnés par un musicien de rue et son piano à roulettes, plus de 80 photos des membres du CROP égayaient les rues dans des thèmes et des styles les plus variés.
Du tout petit et du lointain
Variété aussi dans les exposants et leurs thèmes de prédilection, des voyages en Afrique ou Asie aux cascades et aux fleurs ou aux animaux en passant par la macrophotographie, sans oublier les portraits de femmes meurtries par la maladie que Bérangère a accompagné en leur redonnant une estime d’elles ; mais aussi les merveilles du sous sol de la vallée, dévoilées par les spéléologues de l’AGEK, Association de Gestion des Espaces Karstiques ; et encore les créations des Dromignons, ouvrant leur école en présentant leur travail sur l’observation de la forêt.
Le président Jorge Alves et son équipe avaient encore dégoté des pépites dans le département et les secteurs limitrophes, tout en ouvrant plus loin le champ des artistes avec deux Savoyards, trois Franciliens, un Breton, et jusqu’à l’international avec un Italien et un Anglais. Toutefois, on comptait aussi un tiers de « primo-exposants ». Un choix judicieux puisque c’est l’un d’eux qui était désigné coup de cœur du public. Ainsi, tout au bout d’un petit chemin, les champignons de Sébastien Plumey, taille lampe de chevet de Schtroumpf, l’ont hissé sur la première marche, juste devant trois autres benjamins de l’affiche : Pierre Bottex, Mylène Pistre (coup de cœur 2023),et Raphaël Tréhorel (tout juste 20 ans).
Des échanges variés
Au fil de quatre mini-conférences, il était aussi possible de découvrir aussi bien du matériel « vintage », le regard sur la maladie, la vidéo en milieu naturel et le fonctionnement des étangs de la Dombes.
L’animation est rendue possible grâce au soutien de la collectivité (commune, communauté d’agglomération, département, Etat), mais aussi de partenaires privés, permettant de distribuer plus de 1 000 € de lots : des tirages photos des exposants, mais aussi des stages photo, du matériel, des prestations sur du matériel photo.