Août 2001 : dans le cadre d’un échange franco-marocain, une vingtaine de jeunes ont réalisé un travail de bagnards.
D’origine inter paroissiale, l’association Valmont propose des camps aux Revermontois de 12 à 18 ans, mais aussi des projets variés basés sur des valeurs fondamentales : l’organisation, le travail d’équipe, l’intérêt collectif, l’environnement.
Dans cet esprit, plusieurs d’entre eux avait participé en 2000 à un chantier de jeunesse au Maroc, la création d’un espace vert. L’occasion aussi, d’aller à la rencontre d’une autre culture.
Echange d’expériences
En 2001, ils souhaitaient aussi accueillir leurs amis marocains ; malheureusement, un seul d’entre eux pu obtenir son visa. Mais il en fallait plus pour décourager les valeureux Cavets ! Pour la logistique, l’hébergement et le matériel, l’association s’assura l’appui et la collaboration de structures locales (communes, banque alimentaire, associations d’agriculteurs, de spéléologues, de réinsertion, habitants). Une vingtaine de jeunes put ainsi être accueillie pour offrir leurs services, au bénéfice des orchidées de Cuvergnat (opération de débroussaillage), de la grotte de Corveissiat (évacuation d’installations mécaniques) et du tunnel de Drom.
Tout à la force des bras …
Là, en partenariat avec la commune et l’association Patrimoine, il s’agissait d’évacuer un tas de terre que des recherches spéléologiques, 30 années plus tôt, avaient laissé entreposé à plusieurs centaines de mètres de l’entrée.
Eclairé à la bougie, le tunnel prenait alors un aspect inhabituel, décor mi féérique, mi effrayant. Quand aux personnages, on pouvait les situer entre « Germinal » et « La grande évasion » : de l’extraction à la pioche à l’évacuation avec des seaux, une corde et une poulie, un incessant ballet de brouettes permettait de dégager le passage obstrué.
Jusqu’à 25 jeunes se sont ainsi croisés, courbés sur les brouettes dans le boyau étroit, parfois bas et au sol non carrossable.
… et dans la bonne humeur !
Ce qui n’a pas empêché les travaux de se dérouler dans la joie et le tunnel de résonner de rires et de chansons.
Le chantier s’est alors terminé par une soirée à Drom, sous le signe de l’amitié internationale et de l’altruisme désintéressé, autour de Driss, seul représentant marocain.
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