« Patates et coquelicots » : pour créer et gérer le jardin partagé

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Des mètres cubes d’apports organiques végétaux !

Regroupées en association, une dizaine de familles a commencé à préparer le terrain, mis à disposition par la commune,
selon une charte éthique et environnementale.

   Semée au printemps par plusieurs particuliers, l’idée du jardin a bien germé et a été cultivée tout l’été. Fin septembre voyait ainsi éclore l’association « Patates et coquelicots« , gérée par un collège solidaire de sept membres.

Des statuts, et une charte

   Ses adhérents souhaitent ici produire collectivement une alimentation saine en mettant en œuvre des pratiques respectueuses de la biodiversité, de l’environnement et du voisinage. En effet, ouvert à tous, le site se veut aussi un lieu de vie, de rencontre et d’animations. Les écoliers sont d’ailleurs associés au projet.

Permaculture et agroécologie

   Après une première rencontre avec Martine Delhommeau, conseillère en agroécologie et permaculture, les jardiniers ont commencé à concevoir et organiser la parcelle de 660 mètres carrés. Autour d’un espace central s’organisent plusieurs secteurs séparés par des allées ; il est projeté de planter des arbres fruitiers autour. Un espace est réservé pour le compost et une zone sera dédiée aux expérimentations plus personnelles des membres qui le souhaiteraient. Pour en faciliter et en simplifier l’accès, une ouverture est prévue sur le chemin de Moine Avar. Des questions sont encore à résoudre, telles que le lieu de stockage des outils ou la récupération d’eau de pluie.

La technique des « lasagnes »

   L’équipe s’active alors à préparer le terrain : pour le fertiliser et le rendre propice aux premières plantations, au printemps, il est d’abord recouvert de carton, puis de feuilles, de déchets vert et de paille. Pour ce faire, des appels ont été lancés dans le village, permettant de récupérer les matériaux nécessaires, et même de bénéficier de prêts de tracteurs et de bennes, ou de bottes de paille.

   Des réunions régulières permettront de prendre collectivement les décisions de gestion, et trois personnes référentes en seront les garantes. Quant à la répartition des récoltes, elle sera dictée par un souci d’équité et de bon sens.

Le groupe s’est même doté d’un hymne dont les couplets restent à écrire par les Dromignons !

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