
Séance N° 250, avec le projecteur, passé au numérique depuis 2014 . . . et quelques bénévoles de la première séance.
Le cinéma rural itinérant Bresse Revermont projette dans le village depuis fin 2003 :
petit point d'étape avant de commencer la 20ème saison !
Les projections de films cinématographiques ont d'abord été itinérantes avant la création de salles dédiées à cette activité. Puis, en milieu rural, des premiers circuits de cinéma itinérant ont vu le jour en Ardèche, dans la Drome et le Gard.
Dans l'Ain, après une création en Bugey sud, l'année précédente, un circuit est créé en Bresse Revermont en 1984, par le Comité Départemental d'Aménagement Rural (CDAR). Quinze communes ouvrent leurs salles des fêtes à l'arrivée du projecteur, alors en 16 mm ; huit d'entre elles sont toujours dans le circuit, parfois après des périodes d'interruption.
Si certains villages ne sont restés que quelques mois ou années, 28 ont fait partie du circuit qui a évolué entre 9 et 18 points de projection. L'association est désormais le seule sur l'Ain (plusieurs communes sont aussi desservies par un circuit savoyard).
En tout, 520 films ont déjà été projetés, générant presque 281 000 entrées avant "En corps" qui représente la 250ème œuvre diffusée à Drom. Aussi, après les bandes annonces des prochains films et le tirage au sort pour la place gratuite et l'affiche du film, un bref historique de l'aventure était présenté, rendant hommage aux bénévoles locaux l’ayant porté : Martine Vicard, Serge Perely, Isabelle Poncet et Michelle Jaillet ; puis Tony Steel, Fabrice Desmaris, Jean-François Jagu, Maud Brochard et Marlène Péronnet, et encore Françoise Mino Vercello et Marie-Thérèse. Une pensée était dédiée à Alex et la "deuxième" Martine, bénévoles assidus trop tôt disparus.
On dénombre actuellement 109 circuits de cinéma itinérants en France, lesquels représentent 5 % des établissements et 0,6 % du chiffre d'affaire de cette activité,
La particularité du circuit de Bresse Revermont est de ne disposer d'aucun salarié : toute l'organisation et l'animation sont assurées par 132 bénévoles, répartis dans 18 villages.
Septembre 2003 : la première séance avec les bobines en 35 mm
Le long métrage de Jean-Jacques Annaud, reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire.
Le long métrage de Jean-Jacques Annaud, reconstitue heure par heure l’invraisemblable réalité des évènements du 15 avril 2019 lorsque la cathédrale subissait le plus important sinistre de son histoire.
La presse locale a annoncé la projection d'un film pornographique, pour effectuer un test dans le cadre d'un projet visant à ajouter ce genre aux seins de plusieurs villages du circuit.
La mairie s'est étonnée de ne pas avoir été prévenue de la réservation de la salle pour cette soirée.
Des lecteurs et spectateurs amusés ont fait savoir qu'ils ne manqueraient pas la séance.
Un habitant du village, absent ce soir-là, s'est toutefois renseigné en direct le dimanche pour connaître le succès de l'opération (rassuré de n'avoir rien manqué ?)
Enfin, il se dit que certaines personnes ont été vues aux abords de la salle polyvalente, à l'heure indiquée, ce premier avril, avant de repartir . . . la queue entre les jambes !
Après investigations, il s'avère que la projection annoncée pour le premier avril relevait bien d'un canular dans le plus pur respect de la tradition !