Un quart de la population a répondu à l’invitation de la municipalité, pour un tour d’horizon des réalisations 2024 et les projets et perspectives 2025.
La chaufferie collective aura été la principale réalisation de 2024, mais il y a aussi eu la rénovation de l’appartement de la mairie (57 000 €, totalement autofinancé), et la coupe de bois du Col de France, pour des raisons de santé forestière et de sécurité routière (« opération blanche« , a précisé le maire : « les produits ont couvert le coût de l’opération« ). Pas de travaux de voirie, la communauté d’agglomération ayant abandonné cette compétence pour la restituer avec une dotation annuelle de 25 000 € : la commune prévoit alors des travaux une année sur deux et un programme est à l’étude pour 2025.
Une centenaire fêtée en 2025
Les associations ont été remerciées pour leur implication tout au long de l’année dans l’animation du village, son embellissement, sa valorisation et les services à la population. Isabelle Poncet, adjointe, insistait sur le 100e anniversaire de la classe unique qui sera fêté le 22 juin : une commission travaille sur cette manifestation et recherche aussi bien les anciens élèves que les anciens enseignants, des photos ou documents ; chacun est invité à participer à cette collecte d’informations.
En 2025, la salle polyvalente sera rénovée (98 000 € H.T) et il sera aussi étudié la rénovation du petit logement du presbytère. Si chaque intervenant évoquait une succession d’années difficiles (crise sanitaire, puis économique, puis politique avec des catastrophes environnementales) ayant des incidences sur les finances de l’Etat que ce dernier répercute sur les collectivités, chacun s’est voulu rassurant. La commune a été épargnée par les catastrophes (quelques arbres cassés et une grosse manifestation gâchée par la pluie) ; Monique Viel, de la communauté d’agglomération, assure qu' »on ne touche pas aux services aux communes, on maintient le même niveau d’aide à l’investissement« .
Des victoires sur les déchets
De plus, elle annonçait, suite à la mise en place du nouveau mode de collecte, une réduction de 25 % des déchets enfouis (contre 10 % espérés) et une augmentation de 45 % des déchets recyclés ; elle présentait ensuite de nouvelles modalités pour le textile, visant à ce que plus aucun déchet ne soit exporté (contre 90 % actuellement). Alain Chapuis, du Département, précisait qu »‘il n’y aura pas de baisse (de soutien) aux différents acteurs du territoire, mais un retour au seuil de 2015« .
Intervenant, là, sur ses terres, Florence Blatrix, sénatrice trouvait « inélégant et scandaleux » le fait que l’Etat (en déficit depuis 1974) se reporte sur les collectivités locales, en charge de 70% de l’investissement public. Voulant apporter malgré tout une touche d’optimisme, elle évoquait des « pôles de stabilité », tels les actions des collectivités pour la transition climatique ou la gestion des déchets ; des « raisons d’être optimiste, avec la réindustrialisation, il faut arrêter d’acheter en Chine » et, citant Saint Exupéry, des « raisons d’espérer : l’avenir, ce n’est que du présent à mettre en marche ; il ne faut pas le prévoir, il faut le permettre ».
Une question était émise dans l’assemblée, à l’attention du maire, présent ce jour, relative aux problèmes de stationnement, gênant, voire dangereux, le long de la rue de la Fruitière. Le sujet n’était apparemment pas à l’ordre du jour mais sera « vu ».