Rencontres photo 2025 à Drom : plus de 20 expositions sur 16 sites

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Des Thèmes Très Variés : Nature, Portraits, Architecture, Urbanisme . . . (Photo Philippe LAURENT)

En un rien de temps, niché au cœur du Revermont, le village est devenu
une référence régionale dans le monde des festivals photos ;
certains candidats devront même attendre 2026 . . .

   Reporté trois fois à cause de la crise sanitaire, le festival photo de Drom s’est rapidement élevé à un haut niveau. Avec seulement huit bénévoles pour la première édition, le « CROP », Collectif Revermont objectif photo a su fédérer, aussi bien parmi la population que parmi les passionnés du secteur.

Une balade bucolique

   En effet, on ne parle pas, là, d’une exposition, mais bien d’une vingtaine, réparties dans tout le centre du village, aussi bien dans des sites « classiques » (salle polyvalente, église, galerie d’art) que dans des lieux plus inattendus, voire insolites, chez l’habitant (un salon, une grange, un bucher, un garage, une écurie, un cabanon de jardin, un porche de ferme, une cave . . . ).

   Fil rouge de cette promenade découverte, une exposition en plein air avec pas moins de 80 photos exposées le long du parcours, réalisées par les membres du CROP.

Un choix éclectique

   Pour les organisateurs, chaque édition a encouragé à prévoir la suivante : « on continue parce que le succès est là« , se réjouit Jorge Alves, président du CROP, qui veille à s’assurer la présence de quelques grands noms, tout en encourageant les artistes du département et des environs.

   L’édition 2025 mettra à l’honneur la nature en majesté avec les paysage de montagne époustouflants de Fabien Del Vecchio ou les clichés d’animaux saisis magnifiquement en pleine nature par Fabien Gréban. Par contre, c’est presque en ombres chinoises que Bruno Pasquier les présente ; Daniella et Bruno Liénard montreront ceux du grand nord, et Pierre Beaucourt, des chiens de traineaux alors que Antoine Charlier a surpris ses renards en milieu urbain.

   Animaux, mais aussi paysages, avec les jours de brume de Jérôme Dauvergne, les paysages arctiques immaculés de Sylvain Guyon. Dans le détail aussi avec Sébastien Plumey et ses macro-photos naturalistes, ou les surprises de Hervé Pella (Exp’eau en musique).

La nature, mais pas que

   L’architecture est aussi dans le viseur avec Jean-Luc Boucaud et Lyon dans ses habits de lumière la nuit ou Hélène Faradji qui rehausse de couleurs les lignes architecturales urbaines.

   Il ne saurait être de photographies sans portraits : ce sont ceux d’Alain Servettaz qui seront dévoilés.

   Les Rencontres Photo veillent aussi à toujours accueillir des primo-exposants : Yannick Benassi et ses photos pastels de l’île de Burano en Italie, Nathalie Fosse et ses paysages alpestes, Philippe Laurent et ses photos de Lyon et Macôn sublimés par les lumières en pleine nuit ; Nicole Roumier et ses photos éclectiques.

Et aussi des collectifs !

   Le parcours proposera aussi trois exposition collectives. Partanaires « privilégiés », les Dromignons (les écoliers de Drom) sont accompagnés depuis quatre ans par le CROP ; cette année, ils se sont imprégnés d’art brut au Palais idéal du Facteur Cheval.

   Il est aussi d’usage d’inviter un club. En 2025, c’est en voisin que le Photo club de Tossiat présentera ses mises en images d’expressions.

   Enfin, un trio local et féminin composé d’une photographe, d’une biographe et d’une couturière, a placé son focus en EHPAD sur le savoir-faire des anciens : elles exposeront  » Mémoire du geste « .

Un peu de vidéo

   Le tandem des Patrick’s (Patrick Naslès et Patrick Faradji) est composé d’un ancien réalisateur et d’un vidéaste-photographe, tout deux de France Télévision. Six de ses réalisations récentes seront aussi projetées en continu pendant les deux journées, véritables documentaires sur des sujets variés (de 30 à 90 minutes).

La conférence préliminaire

   Vidéo aussi pour la traditionnelle conférence d’ouverture de ce festival, la semaine précédente, chaque fois dans un village voisin différent.

   C’est Jasseron qui a accueilli cette année Kevin Flores, photographe animalier et partenaire du CROP, pour présenter son film « Gardien du monde sauvage », véritable hommage à la nature et au vivant, tourné au fil des saisons en territoire sauvage, au cœur du Bugey et dans le Massif du Jura : plus de 120 personnes sont venues s’émerveiller devant ses prises de vues.

Fabien GREBAN
Antoine CHARLIER
Hélène FARADJI

En pratique

Samedi 6 et dimanche 7 septembre, de 10h à 18h30 à Drom, expositions, plus parcours photos dans les rues et animation musicale de rue.

Parking PMR (personnes à mobilité réduite) ; petite restauration. Entrée libre

Tout le programme sur www.crop01.fr

Coup de cœur du public en 2024, Sébastien Plumey "bénéficie" d'une deuxième année consécutive.

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