Au premier tour, un électeur sur 8 a donné sa voix à la candidate de la commune, plus tous les membres de sa famille (doit-on aussi compter la procuration d’une personne ayant quitté la commune ? ) ; et encore un électeur sur 8 a préféré la donner à l’autre liste d’une sensibilité voisine (créditée, ici, de 20 % des suffrages, alors qu’elle réalise 6,90 % sur la région).
Au second tour, les listes « cousines » ont fusionné. Comme partout, la mobilisation citoyenne connait un sursaut : l’électeur vient contrer un parti que le succès inquiète, ou conforter la liste correspondant à sa sensibilité. On enregistre 23 votants supplémentaires (13,8 %) . . . mais la liste de l’ex-future maire perd 4 voix !