Ces dernières semaines, on a pu voir les pompiers arpenter les rues du village et s’arrêter dans chaque maison : c’est, en effet, l’époque des calendriers. Ils sont en général, bien accueillis, parfois très attendus, et remercient en cela les habitants pour le bon accueil réservé.

   Mais il apparait qu’avec le renouvellement de la population, leur tâche, voir leur existence même, est mal connue de certains. Il convient alors de rappeler l’organisation de ce service.

  Chaque département a la charge des secours qui s’organisent avec un service départemental d’incendie et de secours (SDIS), démultiplié en centres d’incendie et de secours (57 « CIS » dans l’Ain), tels Le Suran, Treffort et Corveissiat. Le SDIS de l’Ain comprend 342 pompiers professionnels, complétés par 2 358 pompiers volontaires.

   Dans plusieurs départements, on trouve aussi des « SLIS », Service local d’incendie et de secours, à la charge des communes.

   L’Ain en compte ainsi 146, où œuvrent plus de 1 900 pompiers volontaires. Ces derniers ont les mêmes compétences, sont tenus aux mêmes exigences de formation et d’équipement, mais ils sont bénévoles et assurent la gestion et le fonctionnement de leur unité, avec leur commune.

Une structure locale

   Drom a encore la chance de pouvoir compter sur son SLIS, créé il y a 160 ans, allégeant le travail du SDIS. Pour fonctionner, le SLIS est souvent doublé d’une amicale qui permet de subvenir à ses besoins. Ainsi, la vente des calendriers, à Drom, finance le fonctionnement et l’entretien de leur véhicule (hors assurance) et les petits investissements qu’effectue régulièrement le SLIS (par exemple, ces dernières années, la remorque/dévidoir, les feux du camion, sa moto-pompe).