D’origine celtique et emportée en Amérique du Nord par les émigrants Irlandais et Ecossais, au milieu du XIXème siècle, Halloween y est devenue une fête importante et populaire. Réimportée en France vers la fin du XXème siècle, son « implantation » a connu diverses réactions : fort accompagnement commercial, sentiment d’une « américanisation » supplémentaire, mélange de genres l’avant-veille du jour des défunts . . . ou bien soirée d’amusements innocents pour les enfants et bonne occasion de faire la fête au moment où les jours diminuent et où l’hiver s’installe dans l’humidité et le froid ! On joue alors à effrayer, mais personne n’est dupe sur les intentions des monstres, fantômes et autres sorcières. Mode ou non, des petits ruraux ont adopté Halloween et rivalisent d’inventivité pour se déguiser alors que les portes s’ouvrent toutes pour les admirer et distribuer des friandises. Plusieurs bandes de jeunes Dromniers ont ainsi animé les rues du village, ce dernier jour d’octobre.
. . . alors que le rire n’est plus respecté !
Paradoxalement, dans certains milieux urbains, un autre phénomène s’amplifie actuellement : là, des malfrats se déguisent en clowns et font régner un sentiment d’insécurité. Des zombies sympathiques et des clowns dangereux : le monde à l’envers ?
Petits monstres et inquiétantes jouvencelles . . .