
La gestion et l’histoire de la collectivité génère des documents qui doivent être précieusement conservés . . . ou non ! Les archives de la mairie sont ainsi actuellement passées au crible par Jean-Marcel Bourgest, du CDG 01 (Centre de gestion), qui s’est vu confier une mission de 18 jours pour tout trier, reclasser, voire éliminer, et établir un nouvel inventaire, selon les normes en vigueur, de ce fonds communal qui représente 24 mètres linéaires d’archives.
En mars 2003, une première opération similaire avait eu lieu, menée par Jean-Charles Mercier, qui avait remonté le temps dans le passé de la commune. Depuis, moult nouveaux documents se sont ajoutés, qu’il convient de traiter. Mais Jean-Marcel nous indique qu’il reprend tout depuis le début, les critères de classement et de conservation ayant évolué.
En 2003, Jean-Charles nous avait alors confié que « la commune dispose d’un fonds d’archives intéressant, relatant toute la vie municipale ».
Toutefois, certains documents sont absents, : ceux générés pendant les premières années après la mise en place des municipalités (de 1790 à 1828). Plusieurs explications sont possibles : on peut imaginer une dégradation irrémédiable d’une partie des archives lors d’un sinistre (comme les inondations du XIXème siècle où beaucoup de bâtiments du village ont subi des dégâts.
Une autre hypothèse peut encore être avancée : avant la construction des premiers bâtiments communaux (1840 et 1885), les affaires municipales ont dû connaître plusieurs « domiciles », et il est fort probable que des documents se soient trouvés à la maison du maire, ou de l’instituteur/secrétaire de mairie, et que des déménagements successif en aient oubliés certains . . . Peut-être y-a-t ‘il encore dans quelque grenier de Drom un registre poussiéreux ou une liasse de vieux papiers reliés par une ficelle ou enveloppés dans un épais papier ?
Un appel avait été lancé par la mairie pour demander à toute personne, trouvant ce genre de document, de le rapporter en mairie. Appel sans résultat, mais il peut être bon de le renouveler . . .

