Pour son deuxième conseil 2015, la CCTER (Communauté de Communes de Treffort en Revermont) s’est réunie à Drom, avec un ordre du jour majoritairement tourné vers les finances et l’environnement.

 La première partie était ainsi consacrée au débat d’orientations budgétaires, en vue de la préparation des budgets 2016, qui devront être votés lors de la prochaine séance. C’était alors l’occasion d’un point entre les élus sur les montants à affecter au poste « voirie », avec maintien d’une réserve complémentaire « ouvrages d’art ».

Déchets solides . . .

  La présentation des rapports sur l’environnement était ensuite confiée aux agents en charge de ces dossiers ; Sandrine Cloarec commençait avec le bilan 2014 pour les déchets. Les tonnages de déchets triés (et, donc recyclés) ont augmenté, mais aussi le taux de refus de tri, qui passe à 9,35 % et occasionne un surcoût de 13 955 € pour l’ensemble des usagers. Du côté des ordures ménagères résiduelles, il est aussi noté une dégradation avec une collecte qui passe de 144 à 147,3 kilos par habitant et par an. Le total de déchets collectés par habitant (déchetteries, points d’apport volontaires et collectes hebdomadaires) représente environ 405 kilos par habitant ; la moyenne nationale s’établissant toutefois vers 650 kilos. Le coût total de ce service représente 748 000 € ; après déduction des produits (revente de matériaux, soutiens pour le tri Eco-emballage, Adelphe), 657 000 restent à charge des usagers avec la taxe des ordures ménagères (soit 69 € par habitant).

. . . et déchets liquides

  Ingrid Perdrix enchainait avec le rapport du « SPANC », service public d’assainissement non collectif. La communauté propose des campagnes de vidanges groupées, à des tarifs compétitifs. 65 usagers en ont bénéficié en 2014 (contre 59 en 2013 et 49 en 2012). Elle accompagne aussi les usagers dans la réhabilitation des systèmes d’assainissement autonome. 83 installations ont ainsi été mises aux normes lors d’une première campagne, et 42 inscriptions sont enregistrées pour une deuxième campagne, qui permettront aux propriétaires d’obtenir des aides du conseil général (20 %, jusqu’à un maximum de 1 400 €) et de l’agence de l’eau (3 000 € ). Une troisième campagne a été lancée fin 2014, qui concerne encore 20 installations.