« Ce 8 mai ne ressemble pas au 8 mai : il n’a pas le goût d’un jour de fête », indiquait le maire, débutant le discours envoyé par la présidence de la République. En effet, la cérémonie, dans le cadre du 75ème anniversaire de la victoire contre le nazisme, ne pouvait se dérouler que sous un format restreint et encadré « ne pouvant excéder cinq personnes » ; la population n’étant invitée à s’associer qu’en pavoisant balcons et fenêtres aux couleurs nationales.
Quelques semaines plus tôt, en proposant l’organisation de cette commémoration, ce dernier s’était toutefois déclaré « extrêmement gêné par, d’un côté, l’annulation de la cérémonie du 19 mars et, d’un autre côté, ce combat pour le maintien du 8 mai. Comme si nos morts pour la France n’étaient pas traités avec le même égard, alors que nous sommes exactement dans le même contexte !« .
( . . . puis, chacun n’est pas allé à la salle polyvalente pour ne pas partager le verre de l’amitié ! )
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