Pour la quatrième année consécutive, la classe unique de Drom vient de voir reconduit son label Eco-école. Les Dromignons en ont alors profité pour présenter leur travail de l’année. Sélectionnés lors de l’appel à projet « éko-acteur » lancé par la région, ils ont pu bénéficier d’un financement pour un travail, tout au long de l’année, sur le thème de l’alimentation avec un partenaire, l’AGEK (Association de Gestion des Espaces Karstiques). Ils ont ainsi étudié les filières longues et courtes, l’impact de l’agriculture sur l’environnement, particulièrement en milieu karstique et sur les pelouses sèches. Continuant à cultiver leur jardin, ils sont allés rendre visite à un producteur en agriculture biologique et ont organisé la mise en place, à la cantine, de plusieurs repas annuels élaborés uniquement avec des produits locaux.
Preuves à l’appui
Le dernier vendredi matin de l’année scolaire était alors consacré à l’élaboration de l’un de ces repas, avec l’aide de parents ; on ne pouvait même plus parler de « circuit court », mais de « circuit très court » avec des ingrédients ayant parcouru entre 50 mètres et 6 kilomètres.
Apres les cours, il était l’heure de hisser le nouveau drapeau Eco-école au-dessus de l’école ; pour les visiteurs, les élèves avaient préparé quelques panneaux présentant leur travail et invité Emmanuel, animateur de l’AGEK, pour expliquer les particularités du relief karstique à l’aide d’une maquette. La journée se terminait avec la projection d’un reportage, « Bye bye pesticides », évoquant l’abandon obligatoire des pesticides par les collectivités, pour un objectif « zéro phyto » au 1er janvier 2017. Plusieurs pratiques peuvent être adoptées pour ce changement, générant d’autres contraintes, mais le changement principal sera celui du comportement et du regard porté sur la réappropriation des espaces urbains par la biodiversité.