Lieu de recherche, de création et de partage, les « Ateliers Médicis » recherchaient un partenariat scolaire en milieu rural : les Dromignons se sont portés volontaires et leur candidature a été aussitôt retenue !
Artistes plasticiennes, les soeurs Lafarge sont jumelles : Louise est graphiste et crée des sites internet alors que Blanche évolue dans la scénographie pour les musiciens et la photo pour la mode, l’habillement et les musiciens. Elles travaillent souvent ensemble sur des projets transdisciplinaires.
Actuellement, elles développent un projet numérique et pluridisciplinaire, “Nos corps encodés”, autour de trois grands axes : la création d’un dispositif de scan 3D, la production d’un court-métrage d’animation et la transmission auprès d’une classe de primaire.
Associés à l’expérience, les Dromignons découvrent alors la frontière entre le réel et le virtuel, qui n’est pas un monde totalement à part : internet fait partie de la vie, bien que les jeux permettent de s’évader grâce à leur part d’imaginaire.
Etude et création d’avatars
Les personnages de jeux vidéos font partie de leur quotidien mais ils doivent porter un regard analytique sur leurs jeux favoris, décrypter les images qui les entourent, qui les portent. Les Dromignons sont alors invités à créer leurs avatars, qu’ils apprennent à incarner et à respecter. Au-delà du jeu, il y a un travail de création: la narration, le graphisme utilisé, les sons et la façon de filmer. Mais aussi un point de vue: comment sont présentés les personnages : de façon stéréotypée, respectueuse ?
En créant leur vidéo, ils comprennent qu’un avatar est l’extension de leurs propre corps et, qu’en l’utilisant, ils ont un grand pouvoir: celui de contrôler un corps à distance !
Enthousiasme au taquet !
Établissement public de coopération culturelle (EPCC), administré par l’Etat et des collectivités d’Ile de France, les Ateliers Médicis financent ce projet qui se déroule sur 20 journées dans le cadre d’un partenariat avec l’éducation nationale. Les Dromignons souhaiteraient le présenter ensuite à la population, mais l’organisation de cet évènement est aussi dépendant de l’évolution de la situation sanitaire et de ses contraintes.
En attendant, les Lafarge’s sisters les trouvent « super investis dans tout ce qu’on leur propose, très curieux d’apprendre, hyper créatifs, mais calmes et respectueux des autres« . Louise précise que c’est « un cadre agréable pour travailler« , alors que Blanche rajoute « c’est rare d’avoir une classe aussi avide de nouvelles expériences !«
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