26ème exposition bourse d’échange : les utilitaires à travers les gouttes !

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Thomas est chargé de la partie « tracteurs »

  « Bonne fréquentation ! », à cause de l’incertitude des conditions climatiques, « quelques exposants ont déclaré forfait mais ils ont eu tort : beaucoup d’affaires ont été faites, la plupart avant 8h du matin » résumait Jean Luc Lombard, président de l’Association Revermontoise pour la Conservation des Mécaniques Anciennes. Par exemple, parmi la cinquantaine de stands venus de l’Ain et des départements voisins, cet exposant spécialisé dans les pièces neuves de cyclos des dernières décennies ; « c’est incroyable, avec la limitation de vitesse, beaucoup de quadragénaires se remettent à la « mobylette » de leur jeunesse et initient leurs adolescents, les sortant ainsi de leur écrans ».

   Venu des Monts du Lyonnais avec son orgue dans un Renault Galion (« l’Orgalion » ! ), François a poussé la chansonnette au son du limonaire, proposant un choix de 160 titres : depuis 11 ans, il sillonne ainsi la France, particulièrement dans les manifestations de véhicules anciens.

Exposition : diversité et belles pièces

   L’ARCMA est maintenant forte d’une quarantaine de membres, et c’est un des plus jeunes, Thomas Péronnet, le local de l’étape, adhérent depuis qu’il a 16 ans, qui se charge de la partie tracteurs. Il s’était fixé pour but de ne mettre qu’un tracteur par marque : au total, il en proposait 63, entre tracteurs et voitures transformées de l’après-guerre.

   A l’honneur cette année, les utilitaires légers se déclinaient sur 2, 3 ou 6 roues, des cycles avec remorque ou aménagés (tel ce side-car/barbecue ! ) aux fourgons ou camionnettes/plateau (U23, Voltigeur, « Tube », D4) en passant par la Lambretta, la 2CV camionnette et l’Estafette. La dernière restauration de l’ARCMA était à l’honneur, une Terrot PU, aux côtés d’une opération en cours : la résurrection d’une voiture Mors de 1942. La marque française avait imaginé un véhicule électrique utilisant l’énergie récupérée lors des freinages.

   Enfin, un constructeur du Beaujolais était aussi à l’honneur avec sept modèles : Gautier, qui avait construit son premier cadre avec des chutes de tubes d’échafaudages  . . .  il construira finalement 1 000 motos de sport de 1971 à 1982.

François et son « Orgalion »
 

 

La restauration, c’est l’affaire des Pilot’Ain ! Pour un coût raisonnable, 400 personnes peuvent profiter d’un bon casse-croûte à l’abri !