Une exploitation agricole détruite par les flammes

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Le stock de fourrage s’est embrasé en quelques instants pendant le moment de la traite

Le 8 décembre, en fin d’après-midi, un incendie s’est déclaré dans une exploitation agricole au sud du village; l’alerte a été donnée par un voisin alors que l’exploitant travaillait dans la salle de traite.

  Premier sur les lieux, le corps de première intervention de Drom (CPI) a mis une lance en action, et communiqué toutes les informations nécessaires au service départemental d’incendie et de secours (SDIS) qui a rapidement dépêché plus d’une quinzaine de véhicules et une quarantaine de pompiers depuis les centres de secours (CS) du Suran, de Treffort, de Bourg, de Corveissiat, d’Izernore, de Montréal/Nantua, d’Ambérieu et de Montluel, sous la direction du commandant Audisio.

De très gros dégâts matériels

  Les bâtiments, d’une surface d’environ 4 000 m², abritaient du matériel et des tonnes de fourrage qui se sont très rapidement embrasées, mais aussi une stabulation et une salle de traite. Une alimentation en eau a été mise en place sur environ 900 mètres, depuis l’ancien réservoir, à l’est du village, qui a pu fournir une grosse partie de l’eau nécessaire. Grâce à la rapidité des secours et à leurs actions précises, le deuxième bâtiment de l’exploitation a été épargné (il contenait du matériel et du carburant) et une grosse partie du cheptel a été sauvé.

   L’exploitant a été incommodé par des fumées inhalées, mais on ne déplore heureusement pas de blessé. Un instant prises au piège dans le brasier, une vingtaine de bêtes a été évacuée vers le pré voisin ; examinées le lendemain par un vétérinaire, certaines ont dû être euthanasiées, trop sévèrement atteintes.

   Par mesure de prudence, pendant le sinistre, l’électricité a été coupée pendant environ deux heures, plongeant, dans le noir, la majeure partie du village, juste  » éclairé  » par une imposante colonne de fumée rougeoyante.

   Une fois le sinistre circonscrit et maîtrisé, les pompiers ont laissé brûler le reste du fourrage, dans le souci de ne pas utiliser plus d’eau, et de limiter la pollution résiduelle. Une surveillance a alors été assurée pendant encore plusieurs jours, par les bénévoles du CPI de Drom et les volontaires du centre de secours du Suran ; la salle polyvalente a été mise à disposition des secours pour permettre quelques instants de repos et de ravitaillement aux soldats du feu. Au total, on compte une quarantaine de véhicules et 104 sapeurs pompiers qui sont intervenus.

   Les autres exploitations de la commune se sont aussitôt organisées solidairement pour assurer le soin au bétail et les traites à venir.

   Il faut remonter au 09 juin 1909, puis au 08 décembre 1864 pour de tels événements dans la commune.

Loïc Presti et Charles Donin, du C.P.I. de Drom, face au feu.

De très gros moyens ont tout de suite été mis en œuvre

Un tuyau de 900 mètres a été installé pour alimenter les lances
L’ancien réservoir a fourni la plus grosse partie de l’eau nécessaire (probablement entre 120 et 150 m3)

(Merci à Emmanuel MANISSIER pour les photos 1 à 6, et Loïc PRESTI pour les photos 7 à 10) 

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