Rapidité – Efficacité

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En aparté de notre feuilleton sur les années en 1, arrêtons-nous un instant sur un exercice des pompiers, réalisé le 30 mars 1991, en consultant le compte-rendu de la presse locale.

   A 13h40, samedi 30 mars, trois coups de sirène ont appelé au feu les pompiers de Drom. Moins de 3 minutes plus tard, les premier sapeurs arrivés au local de la Compagnie repartaient déjà avec le matériel d’incendie en direction des maisons J.-Cl Massard et Billoud sous la direction du caporal Guillemot. Branchés sur le poteau d’incendie Jacquemet, deux lances de 45 étaient alors rapidement en place pour attaquer le sinistre (où 11 sapeurs de Drom étaient maintenant présents).

   En même temps, le lieutenant Carrier appelait en renfort le centre de secours de Treffort qui arrivait 18 minutes plus tard avec un camion-citerne, une moto-pompe et 7 hommes. La moto-pompe était alors descendue au lavoir où l’eau de la citerne était envoyée jusqu’au lieu d’intervention par l’intermédiaire du camion. Deux lances supplémentaires de 45 et une de 70 rentraient alors en action.

  Parallèlement, plusieurs sapeurs se relayaient avec des A.R.I. (Appareil Respiratoire Indépendant) : celui de Drom et deux de Treffort, pour évoluer au milieu de la fumée et mener les actions de secours qui s’imposaient.

  Bien sûr, aucun sinistre n’a eu lieu, mais le scénario de cette manoeuvre surprise permet de des enseignements relativement sécurisants pour la population. Avant de ranger le matériel, nos sapeurs ont eu droit aux explications de leurs collègues de Treffort sur le fonctionnement du matériel dont ils sont dotés (et que les pompiers de Drom peuvent être amenés à utiliser eux-mêmes). Puis un bref bilan fut dressé par le lieutenant Carrier et le caporal-chef Jaques Bulin, commandant l’équipe de Treffort, qui ne constataient aucun défaut important dans le déroulement de cette situation, en termes de rapidité et d’organisation.

  Par ailleurs, avec la citerne du lavoir, le village dispose d’une réserve d’eau bien centralisée qui permet d’alimenter plusieurs lances pendant plusieurs heures (en complément des poteaux d’incendie et du réservoir vers la ferme Guillot) : une expérience concluante.

Le sapeur Bonnet est en poste à la division des deux lances du C.P.I.

Arrivée du camion du Centre de Secours : le lieutenant Carrier présente la situation

Un tuyau part alimenter le sinistre, l’autre va s’approvisionner au lavoir, via la moto-pompe.

Mise en place de la moto-pompe

Un sapeur gère la moto-pompe.

Trois lances supplémentaires entrent en action.

Le sergent Corretel endosse l’A.R.I.
 

Les deux autres sapeurs Bonnet . . .
 

Fin de l’exercice : explications sur la moto-pompe
 
 

Les jeunes sapeurs de Drom manient la lance en direct en sortie de moto-pompe.