Croix de la mission 1923 : bientôt 100 ans,  … moins quelques années d’absence !

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Un monument bien visible . . . quand la végétation était contenue !

   Chez les premiers chrétiens, des missionnaires étaient envoyés par les communautés en place, hors des limites de la chrétienté, pour propager la foi et implanter de nouvelles institution, pratique qui perdurera lors de la découverte, de l’exploration (et de la colonisation ! ) de « nouveaux » territoires.

   Puis, jusqu’aux XIXème et XXème siècles, on organise des « missions » auprès des fidèles eux-mêmes (et pas seulement des « infidèles »), dans le cadre des paroisses constituées. Il s’agit d’un temps de prédication plus intense, avec un missionnaire de passage, qui ressemble à un propagandiste spécialisé dont on attend qu’il applique un traitement de choc, qu’il provoque un réveil, des conversions, des  » retours ».

La « croix blanche »

   La fin des ces missions peut être marquée par l’édification d’un symbole religieux ; c’est ainsi que, en 1923, on érige, sur le chemin des Combes, la « Croix de la mission 1923 ».

La quinquagénaire s’écroule …

   Surplombant le village, sur les pentes de « Luy », elle fait face à l’église et, sur la carte postale « DROM – vue générale », elle semble veiller sur sa communauté. Jusque dans les années 1970/75 où le temps a raison de son vieux bois : elle s’écroule, la végétation reprends le dessus et son socle de pierre disparaît dans les buissons.

. . . et renaît !

   Jusqu’en 1990 où la toute jeune association « Patrimoine », créée l’année précédente, réouvre le sentier des Combes et libère le socle de sa gangue de ronces. Un an plus tôt, un chêne lui a été donné par M. Fernand Bressoux, de Chavannes. Il est alors coupé et débardé par Christian Bonnet, puis confié à la scierie Branchy avant de passer par les mains de Vivian Rivoire (fils du menuisier du village) qui réalise une nouvelle croix, de même dimension (plus de sept mètres).

   Le 26 juin 1990, aidé par Xavier Poncet et son matériel de levage, toute l’équipe redonne ainsi au site l’aspect qu’il avait connu quelques décennies plus tôt, fruit de toute une chaîne de solidarité et de bénévolat.

Le socle est retrouvé !

Un travail collectif, issu d’une longue chaîne de bénévolat

D’autres édifices religieux (datés)

  Au centre de la « Place de la Pompe » (désormais partiellement occupée par la fromagerie), on dresse une croix en 1803 (transférée trois fois, elle est maintenant en bordure de la rue de la Paix).   

  Suite au jubilé de l’année sainte, convoqué en 1826 par le pape Léon XII, on érige la Croix du jubilé 1827 (rue du Port Fleury).

  Puis, en 1885, au cours d’un siècle de forte période de culte à Marie. on installe une statue de la Vierge en bordure de la Place de la Pompe (statue qui sera aussi déplacée deux fois).

 

La croix de la place de la Pompe, trois fois déplacée ; actuellement Rue de la Paix.

La croix du Jubilé 1827 
 

La Vierge (1885)
« VOYEZ ! Ils m’ont établie leur gardienne »

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