Une élue de l’Ain trésorière des Maires Ruraux de France

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Marie-Jeanne BEGUET   La presse a rapporté la visite de Jean-Pierre Chevènement, à l’occasion de l’assemblée générale de l’AMRF, Association des Maires Ruraux de France, organisée dans l’Ain. Le sénateur et ancien ministre, instigateur de la loi de 1999 (relative au renforcement et à la simplification de l’intercommunalité), était invité à un débat sur le thème « La commune, le département, la nation, creusets et foyers de la démocratie », sur fond de projet de réforme territoriale.

   Elle n’a, par contre, pas signalé que la présidente des Maires Ruraux de l’Ain, Marie-Jeanne Béguet, avait intégré le nouveau bureau de l’AMRF et s’était vu confier la fonction de trésorière (succédant ainsi à Andrée Rabilloud (Isère) ayant mis un terme à ses fonctions de maire).

La ruralité : repères

   Les communes rurales (moins de 3 500 habitants) représentent un tiers de la population nationale 21,5 millions d’habitants) et les neuf dixièmes du territoire.

   Les dotations de fonctionnement versées par l’état sont de 64 € par habitant pour une commune rurale, et de 128 € pour les villes ; de 24,48 € pour les communautés rurales et de 60 € pour les agglomérations.

   Les communes rurales emploient 19 % des fonctionnaires territoriaux (pour 33 % de la population) ; un agent pour 166 habitants dans les 18 000 communes de moins de 500 habitants (un pour 53 dans les 124 communes de plus de 50 000 habitants).

   La cour des comptes constate que les dépenses de personnel sont nettement plus faibles dans les petites communes que dans les grandes : 184 € par habitant et par an dans les communes de moins de 500 habitants, 779 € dans elles de 50 à 100 000 habitants, entre 292 € et 917 € dans les villes de plus de 100 000 habitants.

   Première manifestation du sentiment d’appartenance à une collectivité, l’inscription sur les listes électorales varie de 80 % de la population, dans les communes de moins de 500 habitants, à 53 % dans les grandes villes. La participation électorale est inversement proportionnelle à la taille des communes : 27 % d’écart entre villes et villages au premier tour des dernières élections municipales.