Mécaniques anciennes : moins de monde, mais une affluence satisfaisante

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ARCMA 2015 03  Le temps incertain a bien réduit la participation à la 22ème exposition/bourse d’échange mais, après des premières heures sous la pluie, la journée s’est faite douce et 1 500 à 2 000 visiteurs se sont quand même rendus dans le petit village cavet dédié un jour à l’histoire des vieilles mécaniques. Les exposants étaient presque tous présents (60 sur 65 inscrits cette année), mais aussi les propriétaires qui ont aimablement fourni de belles pièces pour l’exposition. On a ainsi pu admirer des modèles mythiques (R8 Gordini, R5 Turbo), des voitures des années 30 (une Monaquatre de 1933), un beau panel de motos d’avant-guerre, dont de belles restaurations Motobécane, la gamme presque complète des tracteurs Renault des années 50 à 70. Jean Luc Lombard, président de l’ARCMA (Association Revermontoise pour la Conservation des Mécaniques Anciennes), rappelle que la bourse de Drom est devenue une référence pour les passionnés à la recherche de pièces précises ou de contacts.  Dès le matin, il indiquait que « beaucoup de visiteurs sont repartis chargés de pièces détachées, venant parfois de loin. ».

  D’autres ont profité des portes ouvertes à la fromagerie, pour refaire leurs stocks de Comté, ou sont allé aussi admirer les œuvres de Margaret et Tony Steel (meubles d’art et tableaux), à La Galerie qui accueillait aussi une artiste extérieure, Anne Astride Brunet et ses céramiques.

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Les trois artistes
Les trois artistes

Anne Astrid BRUNET, invitée d'honneur dans l'atelier de Tony
Anne Astrid BRUNET, invitée d’honneur dans l’atelier de Tony
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Margaret et Tony s’amusent à traverser leur miroir magique !

   Quant à la traditionnelle tombola, elle était dotée, cette année, d’une moto Yamaha 125 DTMX de 1980 ; elle est repartie avec Jean Chamad, de Rignat.

Une machine fantastique
Dans un coin de la place, venu du département voisin, Jean-Jacques Plessiet a intrigué plus d’un visiteur avec sa « machine fantastique », moteur fonctionnant à l’air chaud. Au début du XIXème siècle, la machine à vapeur présentait des dangers avérés d’explosions et accidents. Souhaitant « éliminer » ce risque, Robert Stirling, pasteur écossais, améliora un système, dû à Ericsson, en lui ajoutant un régénérateur en 1816, pour en augmenter le rendement. A partir d’une source de chaleur extérieure, de l’air est alternativement chauffé en bas de l’appareil (600°), et refroidi en haut (80°), ces échanges étant ensuite convertis en mouvement. L’appareil présente peu d’entretien et pas de risque, puis qu’il n’y a aucune pression, et affiche un rendement supérieur à celui du moteur à explosion. Mais il peut aussi, s’il est actionné par un autre moteur, produire de la chaleur ou du froid.
Le « moteur Stirling » a alors trouvé des applications sur les bateaux, dans les sous-marins, et même dans les satellites (pour la production de froid) et la technologie médicale (IRM : imagerie par résonnance magnétique). Pour son côté fiable et simple d’utilisation, ce type de moteur équipait les gares sans personnel des lignes de train qui traversaient le far-west. En effet, chaque chauffeur pouvait approvisionner sa locomotive en eau au château d’eau, mais devait laisser du combustible que le réservoir se remplisse pour le suivant. A plus petite échelle, il faisait tourner la roulette du dentiste, la machine à coudre, ou la pompe pour l’alimentation en eau des maisons bourgeoises. Celui de M. Plessiet se trouvait dans une épicerie de Tarbes, couplé à la machine à torréfier.

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Jean-Jacques PLESSIET explique le fonctionnement de son moteur à air chaud


Moteur Stirling à DROM par 01250DROM

Rappel : suite au Courrier reçu le 11 septembre 2014 de M. le Maire (et vice-président de l’ARCMA), et afin d’éviter tout malentendu avec le bureau de l’ARCMA, les vues de l’exposition ne sont pas publiées.

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