« Pas une carrière d’apparatchik » ?

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  Dans l’hebdomadaire départemental, un bel article présente Florence Blatrix-Contat, éphémère maire de Drom, récemment élue sénatrice.

  La journaliste, professionnelle de talent, s’est, semble-t-il laissée  « impressionner » par la femme politique . . .

  Si l’on peut modérer « la terre de ses ancêtres » (sa grand-mère est arrivée à Drom toute petite avec ses parents, de sa Bresse natale), il convient de préciser la carrière politicienne de celle « qui ne s’est jamais présentée à l’élection départementale » :

  Elue conseillère municipale en 1995, 2001 et 2008, elle devient 1ère adjointe en 2008 (second de la liste, le premier adjoint sortant, Yves Guillemot, réélu aussi, ne souhaitant plus continuer cette fonction).

  En 2010, elle est candidate aux élections régionales.

  En 2012, elle est candidate aux élections législatives, en tant que suppléante (cette même année, elle est désignée à la direction départementale de son parti politique).

  En 2014, elle est de nouveau candidate aux élections municipales, en seconde position sur la liste du maire sortant mais, après le deuxième tour, tente de négocier un échange des rôles avec la tête de liste. Devant son refus, elle reste première adjointe, mais en faisant élire Yves Guillemot en tant que maire.

  Quelques semaines plus tard, elle est candidate aux élections européennes.

  En 2015, nouvel essai, concluant cette fois, aux élections régionales. La même année, elle reconduite dans ses fonctions départementales au sein de son parti.

  En 2017, elle se présente de nouveau aux élections législatives, mais ne passe pas le premier tour.

  En 2020, il lui revient de conduire la liste pour les élections municipales et elle est élue maire (puis, dans la foulée, vice présidente de la communauté d’agglomération) . . . avant d’être candidate au sénatoriales. L’interdiction de cumul obligeant la nouvelle sénatrice de démissionner de ses fonctions de maire et de vice-présidente, elle reste conseillère municipale, mais se fait de nouveau désigner déléguée communautaire.

  Elle conserve aussi son siège au conseil régional jusqu’à 2021 (voire plus, comme le laisse entendre l’article : Perspectives électorales ; Florence Blatrix Contat repart.)

   . . .  » l’effet maire « , tremplin pour une carrière politique ?

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